jeudi 20 novembre 2008

L'Union européenne joue la division avec la Commnauté andine

Pour une négociation de bloc à bloc entre la CAN et l’UE
Déclaration du Ministre des Relations extérieures de Bolivie
David CHOQUEHUANCA CÉSPEDES

La Bolivie lance un appel aux États de l’Union Européenne pour que la négociation de bloc à bloc soit maintenue, avec une reconnaissance des approches économiques différentes.
1. La Ministre Benita Ferrero, Commissaire européenne chargée des Relations extérieures et de la Politique européenne de voisinage, a déclaré qu'elle promeuvra la négociation bilatérale avec la Colombie et le Pérou en violant le mandat de négociation de bloc à bloc qui a été approuvé tant par l'Union Européenne que par la CAN (Communauté Andine des Nations*).
2. Ce qui est surprenant c’est que la Ministre Benita Ferrero assume cette décision après avoir tenu une réunion uniquement avec la Colombie et le Pérou sans avoir écouté la demande d'une négociation de bloc à bloc de la part des présidents andins à Guayaquil.
3. Il faut reprocher que la Commissaire Ferrero n’a pas autorisé la présence de l'Ambassadeur de Bolivie à la réunion du 11 novembre à Bruxelles avec les ministres de l’Équateur et de la Colombie.
4. La ministre de la Commission Européenne s'est précipitée dans sa décision et est en train d’empêcher que les pays andins parviennent à un consensus en provoquant la division au sein de la Communauté Andine comme l’ont fait les USA avec leurs TLC [Traités de Libre Échange].
5. Le plus correct aurait été qu'on épuise d'abord toutes les démarches et qu'il y ait au préalable une réunion des présidents andins avec le président de l'UE, comme cela avait été décidé à Guayaquil et demandé à la Commission Européenne.

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Non au Traité de Libre Échange avec l’Union européenne !
DÉCLARATION de la CAOI - COORDINADORA ANDINA DE ORGANIZACIONES INDÍGENAS


L’UE encourage la désintégration de la Communauté Andine
Nous rejetons la trahison du Président Rafael Correa envers le peuple équatorien
Nous, organisations indigènes nous appelons nos bases à une consultation
Le Président Rafael Correa est arrivé au gouvernement de l'Équateur avec la promesse d'une « révolution citoyenne » en ayant recueilli la demande des peuples indigènes de son pays pour une nouvelle Constitution dans laquelle a été consacré le Bien Vivre. Mais tout ceci n’est resté que dans le discours et sur le papier, avec sa décision de suivre ses collègues de Colombie et du Pérou et d’accepter une « négociation bilatérale » de l'accord d'association avec l'Union Européenne, en laissant la Bolivie toute seule dans la défense souveraine des pays andins et de l'intégration subrégionale.
Nous ne sommes pas surpris qu’Álvaro Uribe et Alan García concourent pour le poste déshonorant du plus servile aux intérêts de la globalisation néolibérale, de leurs traités de libre échange et de la soumission aux multinationales. Mais dans le cas de Rafael Correa, que nous considérions comme faisant partie de la nouvelle tendance politique en Amérique latine, il a fini par nous convaincre qu'il s'agit seulement de démagogie. Un fait de plus qui vient de le prouver, est son souci d'approuver une Loi Minière sur le dos et contre les intérêts des communautés indigènes sur les territoires desquelles se trouvent les ressources minérales.

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