samedi 14 mars 2009

Quand les pneus se dégonflent, il faut vendre ses perles !

L'usine de pneus CONTINENTAL de Clairoix, dans l'Oise, qui emploie 1120 personnes, va fermer ses portes, ainsi que l'usine de Hanovre-Stöcken, qui compte environ 900 salariés."Nous sommes en forte surproduction", se défend le directeur. Ses homologues de Hanovre expliquent qu'ils avaient prévu une production de 900 000 pneus mais que la crise les contraignait à réduire la production à 380 000 pneus. La division pneumatiques de l'entreprise allemande a annoncé des bénéfices en 2008. En 2006, les salariés avaient fait de fortes concessions salariales pour maintenir l'emploi...jusqu'en 2012.
"Ce matin, la direction nous a convoqués par téléphone à un comité d'entreprise, raconte au Figaro le secrétaire général du CE de l'entreprise Antonio da Costa. Quand nous sommes arrivés, il y avait des vigiles partout. Ce sont des lâches!" Pas étonnant que la réunion avec les salariés ait dégénéré...
Le directeur s'est pris un oeuf

Antonio da Costa (CFDT) est effondré :
http://www.wat.tv/video/continental-clairoix-est-fin-1bfy4_14e2h_.html



Compte-rendu d'une délégation chez le sénateur-maire Marini le 12/3/2009

À Hanovre, le syndicat prépare une manifestation devant l'usine pour mardi, à laquelle le maire social-démocrate de la capitale de Basse-Saxe participera.

Continental a été racheté récemment par son concurrent, le groupe industriel familial Schaeffler, qui s'est endetté jusqu'au cou pour réaliser ce rachat, qui lui a coûté 8 milliards. Il dit avoir des difficultés financières et un "trou" dans son capital de 5 à 6 milliards d'Euros. D'autres sources parlent d'un trou de 22 miliards. Schaeffler emploie 220 000 personnes dans le monde, dont 80 000 en Allemagne.
En février, Marie-Elisabeth Schaeffler, la patronne du groupe, a lancé un appel à l'aide financière au gouvernement fédéral et aux gouvernements des Länder, rapidement relayé par les chefs syndicaux. Les tractations ont donc commencé. Mais dans les milieux du pouvoir à Berlin, on n'est pas d'accord sur la tactique à adopter : le ministre de l'Économie chrétien-démocrate Glos est pour une aide, le ministre des Finances social-démocrate Steinbrück est contre. Schaeffler aurait demandé un petit coup de pouce immédiat de 4 milliards. Madame Schaeffler a en tout cas promis que sa famille était prête à puiser dans sa fortune personnelle pour secourir son groupe. Elle pourrait commencer par vendre son collier de 24 perles ! De très grosses perles qui doivent coûter bonbon ! Moi, cette Marie-Elisabeth, je lui trouve une tête de béké...
Allez, les Continentaux, encore un effort pour devenir Guadeloupéens !

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